Auteur/autrice : BSLPORTAGE

Dans le cadre du portage salarial, les revenus de l’indépendant sous soumis aux cotisations sociales, tout comme un salarié classique. Ainsi, des périodes de travail sont validées et lui ouvrent également des droits au chômage. Comment fonctionne l’indemnisation chômage en portage salarial ? C’est ce que nous vous expliquons dans cet article.

Conditions pour cumuler portage salarial et chômage

Concernant l’indemnisation au chômage, les mêmes règles s’appliquent en portage salarial. Comme tout salarié, le salarié porté doit être inscrit en tant que demandeur d’emploi et résider sur le territoire français. Il ne doit pas avoir décidé lui-même de cesser son activité professionnelle, et s’engager à être activement en recherche d’emploi.

Cumul du portage salarial avec les allocations chômage : comment ça marche ?

Dans le cas où vous seriez éligible à l’ARE par suite d’une activité salariée et que vous travaillez en portage salarial, il est possible de cumuler votre nouveau salaire de salarié porté avec une partie de vos allocations.

Deux conditions pour cela : avoir droit aux allocations et rester à pôle emploi. Cependant, le salaire ne doit pas dépasser un certain seuil.

Calculer son allocation chômage en portage salarial

Pour calculer vos allocations chômage en portage salarial, il faut : déduire 70 % de votre salaire brut, en tant que salarié porté, au montant de l’allocation mensuelle, puis diviser le résultat par le montant de votre allocation journalière.

Le résultat obtenu est ensuite arrondi au nombre entier, afin de déterminer le nombre de jours indemnisés. Enfin, ces jours indemnisés sont décomptés de la durée totale de vos droits. À noter que le cumul de l’allocation chômage et de vos salaires mensuels ne peut dépasser le salaire de référence pour le calcul de vos droits au chômage.

 

Dans le cadre d’une activité indépendante, choisir son statut est la première mission du professionnel. Et parfois, le cumul de deux statuts semble être la solution la plus adéquate à une situation.

Vous pensez à cumuler portage salarial et auto-entreprise ? Lisez cet article pour en savoir davantage sur le sujet.

Le cumul d’activités est-il autorisé par la loi ?

Il est parfaitement possible de cumuler une activité en auto-entreprise et une autre en portage salarial. Le statut d’auto-entreprise est conçu de manière à exercer un complément d’activité, même pour les salariés classiques à temps complet.

Les contrats de portage salarial relèvent du Code du Travail, tout comme n’importe quel contrat de salarié d’une entreprise. Il n’y a donc aucun problème à cumuler le portage salarial avec une auto-entreprise.

Avantages de cumuler portage salarial et auto-entreprise

Pour les professionnels désireux de créer une entreprise en parallèle d’une autre activité, le statut d’auto-entreprise est idéal. Très accessible, il permet de tester une activité sans prendre de risque, et sans s’engager dans un certain niveau de chiffre d’affaires contrairement à d’autres statuts.

Le cumul du statut auto-entreprise et de portage salarial vous donne la possibilité de multiplier vos revenus et de développer des compétences utiles, tout en gardant la sécurité d’un statut de salarié grâce à l’entreprise de portage. D’autre part, les restrictions quant à la concurrence faite à votre employeur ne sont pas applicables, puisque c’est vous qui choisissez vos missions.

Les limites de cumuler deux activités

Le choix d’une seconde activité en auto-entreprise doit respecter certaines règles, notamment celle de ne pas révéler d’informations confidentielles concernant l’entreprise de portage. Cette règle s’applique au portage salarial au même titre qu’à un emploi classique, afin de ne pas nuire à l’entreprise employeuse.

Certaines dispositions peuvent également être prises selon l’entreprise de portage que vous avez choisie. Cet aspect dépendra donc de votre contrat de travail.

Si vous êtes en portage salarial, ou que vous pensez à choisir ce statut, la question des congés maladie vous est sûrement déjà venue en tête. Dans cet article, nous vous expliquons le fonctionnement et les conditions de la couverture maladie pour un salarié porté.

Les conditions de couverture sociale en portage salarial

Statut hybride entre l’indépendant et le salarié, le portage salarial permet de conserver les avantages sociaux du salariat classique. Ainsi, le salarié porté est couvert par la Sécurité Sociale et bénéficie d’un contrat de travail avec fiches de paie.

Les conditions de couverture sociale sont les mêmes que pour un salarié classique : aucun travail minimum à effectuer pour bénéficier du remboursement des soins, puisque cette prestation sociale est réservée à tous les titulaires d’un contrat de travail.

Calcul des indemnités journalières en portage salarial

Concernant les indemnités journalières en cas de maladie et d’arrêt de travail, le montant dépendra du temps de travail minimum effectué par le salarié porté : au moins 150 heures dans les 3 mois précédant la demande de congé maladie, ou 600 heures dans les 12 derniers mois si l’arrêt est de plus de 6 mois.

Pour un arrêt en portage salarial, le montant de l’indemnité s’élève à hauteur de 50 % du salaire de référence : la moyenne des salaires bruts sur les 3 mois précédant la demande d’arrêt, ou sur les 12 derniers mois si l’arrêt maladie dure plus de 6 mois.

Arrêt maladie : les démarches à effectuer en portage salarial

La loi s’applique de la même manière pour un salarié porté que pour un salarié classique : bénéficiant d’un contrat de travail de droit privé, l’indépendant possède les mêmes droits et les mêmes devoirs.

Lors d’un arrêt maladie prescrit par son médecin, le salarié porté doit informer la Sécurité Sociale et l’entreprise de portage qui l’emploie dans un délai de 48 heures.

Obligatoires pour les employeurs, les congés payés sont un droit pour tous les salariés. Mais comment ces congés fonctionnent-ils en portage salarial ? En tant que salarié d’une entreprise de portage, vous avez droit à des congés payés. Mais leur calcul est différent d’un salarié classique.

Un salarié porté a les mêmes droits qu’un salarié classique

Aussi bien dans le cadre d’un contrat CDD ou CDI au sein d’une entreprise de portage, le salarié porté possède les mêmes droits qu’un salarié classique en termes de congés : 2,5 jours de congé par mois, soit 5 semaines de congés par an. L’avantage du salarié porté, c’est de pouvoir poser ses jours de congés comme bon lui semble. À l’inverse d’un salarié classique, il ne doit pas déposer de demande auprès de son employeur.

Le salarié porté doit simplement informer l’entreprise de portage qu’il sera absent, et honorer les termes du contrat de son client. Le congé ne doit pas avoir d’impact négatif sur sa mission, et le professionnel doit toujours respecter les délais pour lesquels il s’est engagé.

Calcul des congés payés en portage salarial

Pour calculer les congés payés avec le portage salarial, la règle du 1/10^ème s’applique : le salarié porté reçoit 1/10^ème de son salaire brut pendant un mois. Les jours de congés acquis sont comptabilisés, et peuvent ensuite être utilisés ou bien rémunérés sous forme d’indemnités compensatrices.

Dans le cas d’un contrat inférieur à trois mois, les indemnités sont intégrées directement au salaire mensuel du salarié porté.

Portage salarial : planification de ses congés

Bien préparer vos périodes de congés est essentiel pour partir l’esprit léger. Il est préférable d’indiquer à l’avance vos dates de congés à vos clients, afin d’éviter de les prendre au dépourvu et d’endommager vos relations professionnelles. Ainsi, vous affichez professionnalisme et confiance, tout en profitant de congés bien mérités !

Le portage salarial offre la possibilité d’exercer son activité de manière indépendante, tout en gardant le statut avantageux d’un salarié. Ce statut, qui permet de se développer sur le marché français, est également adapté pour les missions à l’international. Comment ça marche, le portage salarial à l’international ? Zoom dans cet article.

Comprendre le fonctionnement du portage salarial à l’international

Le portage salarial à l’international fonctionne de la même manière que le portage salarial classique. Le salarié porté choisit ses missions à l’étranger, et l’entreprise de portage prélève un pourcentage pour la gestion administrative.

Avant d’effectuer les missions à l’international, le porté a le choix entre devenir consultant expatrié ou détaché : un consultant expatrié devra souscrire à la sécurité sociale du pays d’accueil et adhérer à la Caisse des Français à l’Étranger (CFE), tandis qu’un consultant détaché restera affilié à la sécurité sociale française.

Portage salarial à l’international : pour qui ?

Plusieurs profils d’indépendants correspondent au statut de portage salarial à l’international. Parmi eux, les consultants et cadres désireux d’exercer des missions en France pour le compte de clients étrangers, et tout professionnel souhaitant travailler à l’étranger en conservant ses avantages sociaux français.

Le portage salarial à l’international s’adresse aussi bien aux indépendants souhaitant mener des missions ponctuelles que durables à l’étranger. C’est également une bonne alternative pour les consultants souhaitant sécuriser leur projet tout en travaillant dans certains pays aux conditions difficiles.

Les avantages du portage salarial à l’international

La couverture sociale française figure parmi les plus avantageuses du monde, raison pour laquelle un Français travaillant à l’étranger pourrait souhaiter garder ces avantages. Le portage salarial à l’international permet de travailler à l’étranger en toute sérénité, tout en choisissant librement ses missions et ses clients.

Faire appel à une entreprise de portage diminue les risques de l’expatriation, et vous apporte un accompagnement non-négligeable pour vos aventures à l’étranger.

 

Devenir travailleur indépendant n’est pas simple, à commencer par le choix du statut juridique. Dans cet article, nous faisons le point sur les avantages du portage salarial et de l’entreprise individuelle. Lisez cet article pour faire le bon choix !

Portage salarial : les avantages de ce statut

 Aucune immatriculation n’est nécessaire en portage salarial, puisque vous n’avez pas besoin de créer d’entreprise. Vous devenez salarié d’une entreprise de portage, qui gérera tout l’aspect administratif et juridique de votre activité. De votre côté, vous vous occupez de la prospection commerciale, et vous déterminez vous-même vos tarifs.

Ce statut offre une grande indépendance dans votre activité, telle que vous l’auriez en tant qu’entreprise individuelle. Mais l’avantage majeur réside dans le fait que vous n’avez rien d’autre à vous soucier, si ce n’est votre activité et vos clients.

 Entreprise Individuelle : les avantages de ce statut

 L’entreprise individuelle, ou EI, est la forme la plus simplifiée d’entreprise en France. Elle convient à tout type d’activité, et n’implique aucun capital minimum. Le patrimoine personnel du dirigeant devient le patrimoine de l’entreprise individuelle, et c’est la particularité de ce statut : la responsabilité n’est pas limitée.

Par défaut, le régime fiscal est le régime réel simplifié à l’IR, et tous les bénéfices nets sont ajoutés à vos revenus. La rémunération est ainsi plus avantageuse, mais implique également un grand nombre de tâches administratives.

 Portage salarial ou SASU : le meilleur choix dépend de vos besoins

Les deux statuts offrent tous deux des avantages non-négligeables en tant qu’indépendant. Le meilleur choix dépendra de vos objectifs : créer une structure juridique indépendante, ou opter pour la facilité de gestion qu’offre une entreprise de portage.

Les revenus peuvent être supérieurs en entreprise individuelle, mais le portage salarial offre un réel gain de temps et d’énergie. Ne dit-on pas que le temps, c’est de l’argent ? Ce qui est sûr, c’est que le temps gagné en portage salarial peut vous permettre de travailler plus pour vos clients – et donc, de gagner plus d’argent.

Il est tout à fait possible de cumuler un emploi salarié avec une activité TNS (Travailleur-non-salarié), mais il existe quelques règles concernant la fiscalité et l’aspect juridique.

Emploi salarié et activité TNS : c’est possible ?

Vous devez d’abord prendre en compte plusieurs éléments pouvant restreindre cette possibilité de cumul : l’obligation de loyauté envers l’employeur, et les clauses de contrats telles que la clause d’exclusivité et de non-concurrence.

Concernant les cotisations sociales, vous devez cotiser auprès des deux régimes sociaux dont vous dépendez : régime général de la sécurité sociale et régime des travailleurs indépendants.

Cumuler un emploi avec le portage salarial

Le Code du travail autorise d’exercer une activité secondaire avec une entreprise de portage salarial. Il faut cependant penser à prendre certaines précautions avant de vous lancer :

• Prévoyez une disponibilité suffisante: les jours de congés pour un salarié à temps complet sont destinés au repos, et un employeur est en droit de reprocher que son salarié soit physiquement fatigué par le cumul d’activité. Bien qu’il n’y ait aucune restriction quant au fait de cumuler deux activités, prenez en compte votre forme physique.
• Gardez une marge pour votre employeur à temps plein : le lien de subordination n’existe pas en entreprise de portage, mais il existe bel et bien avec votre employeur. En cas de surcroît d’activité, faites-en sorte d’avoir suffisamment de disponibilité pour ne pas refuser à votre employeur de fournir plus de travail ponctuellement.
• Tenez compte du contenu des missions: la loyauté envers son employeur est essentielle, et les missions devront être choisies en fonction de cet aspect. Il serait malvenu de fournir des prestations à une société directement concurrente de celle qui vous emploie.

En conclusion, avant de vous lancer dans la pluriactivité, assurez-vous d’en avoir les ressources nécessaires en termes de temps et disponibilité. Intéressez-vous également aux obligations qu’impose votre contrat de travail en tant que salarié, afin d’éviter toute sanction.

En tant que salarié porté, vous êtes entièrement autonome dans votre activité. Et cette autonomie implique la responsabilité de trouver des clients, par vos propres moyens.

Comment décrocher des missions en portage salarial ? Cet article vous guide dans votre prospection commerciale.

Connaître votre expertise

La première étape consiste à déterminer vos compétences et les prestations de services que vous pouvez proposer à vos clients. Vous aurez besoin de connaître le marché sur lequel vous souhaitez vous positionner, et établir une liste de concurrents afin de vous démarquer.

Pour gagner en crédibilité auprès des prospects, il est essentiel de légitimer votre expertise dans le domaine concerné : montrez votre valeur ajoutée par des références solides et une expérience significative.

Connaître votre cible

Identifiez les besoins de vos clients afin de comprendre votre cible. Pour leur offrir ce qu’ils attendent, vous devez savoir en amont que vous êtes capables de répondre à leurs besoins. Et c’est ensuite que vous mettrez tout en œuvre pour les convaincre.

Consulter les offres

La prospection passe d’abord par une recherche des offres disponibles. Des centaines de prospects attendent les services de quelqu’un de confiance, et c’est à vous de leur montrer que vous êtes cette personne.

Vous pouvez aussi faire appel à votre réseau professionnel. Le bouche à oreille est un excellent moyen de se constituer une clientèle de qualité.

Participer à des salons professionnels

Rencontrer et échanger avec de nouveaux prospects est une très bonne stratégie pour développer son réseau. Faites-vous connaître, montrez-vous, et les bonnes rencontres se présenteront à vous.

Une entreprise de portage salarial est un bon moyen de se constituer un réseau autour de son secteur. C’est un atout essentiel que n’offre pas le statut d’indépendant en entreprise, alors profitez de ces opportunités au maximum.